« Depuis longtemps, chez lui, le maréchal n’était plus le soldat ; son courage, ses vertus premières, l’avaient élevé très haut hors de la foule : les honneurs, les dignités, la fortune, l’y avaient replongé. Le vainqueur de Castiglione eût pu laisser un nom cher à la France ; mais elle réprouvera la mémoire du défectionnaire de Lyon. »
Napoléon Bonaparte, « Mémorial de Saite-Hélène » Émmanuel de Las Cases
Élégant, de grande taille (1,78 m) large d’épaules et bien battit, mais il était peu scrupuleux sur les moyens d’acquérir des richesses ramassées un peu partout. Ainsi Augereau fut à la tête d’une fortune fabuleuse. Il fut cependant très généreux en aidant financièrement deux autres maréchaux d’Empire :
- Jean Lannes qui avait anormalement dépassé son budget lors d’une campagne. Il lui prêta 300 000 francs sans intérêt;
- Jean-Baptiste Bernadotte, à qui il fait également un prêt sans intérêt pour acheter un domaine.
- Ces aides de camps : qu’il recevait ses aides de camps dans son domaine de la Houssaye de manière très chaleureuse.
Hautain, Cynique, il fut parmi les premier généraux à trahir Napoléon en s’alliant à Louis XVIII lors de la 1ère abdication; puis, étonné après le débarquement de l’Empereur à Juan ls Pins en 1815, il se prosterna devant lui, mais l’Empereur ne fut pas dupe. Après Waterloo, le roi revenu au pouvoir ne lui pardonna pas une troisième trahison. Il quitta la scène parisienne, le monde de l’armée et des affaires.
Après la mort de sa première épouse il souhaita se remarier.
« Cherchez-moi, dit-il à son notaire, une jeune personne de bonne noblesse, sage et pauvre ; je veux qu’elle me doive tout. » Adélaïde-Josèphe Bourlon de Chavanges fut l’heureuse élue, ils se marièrent le 23 février 1809, à La Houssaye-en-Brie. Le mariage fut heureux. Sa seconde épouse est nommée dame du palais de l’impératrice, par décret du 10 avril 1812. Elle se remariera, après la mort du maréchal, au comte Charles Camille de Sainte-Aldegonde.