SYNOPSIS
BELLLIGERANTS | Empire français contre les états de la 5e coalition : l’empire d’Autriche et les royaumes d’Angleterre, Sicile et Sardaigne |
DATE | 10 avril-14 octobre 1809 |
LIEU | Europe centrale, Pays-Bas, Italie |
CAUSUS BELLI | L’Autriche désireuse de se venger de la défaite de la Bataille des trois Empereurs, provoque une guerre à l’est. |
CONTEXTE | Empêtré dans le conflit espagnol, les forces napoléoniennes sont divisées. L’entrevue d’Erfurt n’aura pas permis à Napoléon de renforcer l’alliance franco-russe pour maintenir la paix à l’est. |
RÉSULTATS | Victoire française décisive |
CONSÉQUENCES | Premières défaites de la Grande Armée, mort du Maréchal Lannes |
PREMIER EMPIRE FRANÇAIS
Napléon Ier (France)
André Masséna (France)
Jean Lannes † (France)
Louis Nicolas Davout (France)
CINQUIÈME COALITION
Charles Louis d’Autriche (Aut)
Ferdinand III de Toscane (Aut)
ÉVÉNEMENTS – LA MORT DU MARÉCHAL LANNES – DUC de MONTEBELLO
Essling, la dernière bataille du maréchal Lannes
Le 22 mai à Essling, en fin d’après-midi, Lannes s’était posté sur un rocher pour voir les positions ennemies. Un boulet, après avoir fait un premier rebond, heurta le genou gauche du maréchal, le traversa et attrapa sa cuisse droite dont il coupa les téguments et une partie du muscle, juste au-dessus du genou. Toujours vivant, ses hommes le transportèrent auprès de l’Empereur, Lannes voulait l’embrasser une dernière fois.
L’agonie dura huit jours. Il fut amputé de la jambe gauche. Les médecins s’accordèrent à dire qu’on pouvait compter sur sa grande force morale pour aider à la guérison. L’état de santé du maréchal s’améliora effectivement ; il avait conservé sa lucidité et pensait déjà à sa jambe artificielle. Il avait entendu parler d’un mécanicien de Vienne célèbre pour la confection de membres de bois, lui laissant penser qu’il pourrait non seulement marcher, mais aussi remonter à cheval. Cependant, au cinquième jour, la fièvre reprit et la gangrène se développa. Le temps chaud et orageux n’arrangeait rien. Au huitième jour, sentant la fin proche, on fit appeler Napoléon. Il resta une demi-heure seul auprès de lui et fit tout ce qu’il put pour l’apaiser, l’assurant de son amitié et du soin qu’il prendrait de sa famille et de ses cinq enfants.