Portraits Résidences Réseau Social Généalogie Œuvres Sépulture Wikipedia Héritage PAGE EN CONSTRUCTION - PATIENCE !!!!! QUI SONT SES AMIS PRÔCHES? Apprenez à les reconnaitre. Vous découvrirez leurs noms en survolant avec votre souris sur les différents portraits Charles BONAPARTE, Assesseur Italien Charles est le père de Napoléon. Charles Charles décède à Montpellier à 38 ans d'un cancer de l'estomac. Napoléon est âgé de 16 ans. Letizia BONAPARTE, Mère de Napoléon I Mère Mère de Napoléon, elle eut 9 enfants dont 7 survécurent jusqu'à l'âge adulte. Napoléon est le second de la fratrie après Joseph. Napoléon a toujours eu un grand respect pour sa mère. Elle lui survivra puisqu’elle décède en 1836 soit 15 ans après Napoléon. Joséphine de BEAUHARNAIS, Impératrice, Reine Napoléon fut très amoureux de Joséphine, sa première épouse. Malheureusement, ils n’eurent pas d’enfants. Napoléon divorça, car il tenait à avoir un héritier de son sang. La naissance de ces deux fils illégitimes Léon Denuelle et Alexandre Walewski lui avait prouvé que Joséphine était responsable de la stérilité de leur couple. Il épousa Marie-Louise en secondes noces faisant par la même une alliance avec l’Autriche. Eugène de BEAUHARNAIS, Militaire Eugène de Beauharnais est le fils du premier mariage de Joséphine avec Alexandre de Beauharnais et le fils adoptif de l'empereur Napoléon Ier. Altesse Impériale, vice-roi d'Italie, prince de Venise, grand-duc de Francfort, duc de Leuchtenberg et prince d'Eichstätt, il est également l'un des plus fidèles et des plus talentueux subordonnés de Napoléon qui le fait général en chef. Il mourut le 21 février 1824 à Munich soit trois ans après Napoléon. Hortense de BEAUHARNAIS, Reine consort de Hollande Hortense de Beauharnais était la fille de Joséphine et d’Alexandre de Beauharnais. Elle fut adoptée par Napoléon, tout comme son frère Eugène. Ses relations avec Napoléon étaient très proches. Elle épousa Louis Bonaparte, l’un des frères de Napoléon, contre son grès. Ce mariage fut malheureux. Ils eurent 3 fils ensemble. Le premier mourut en bas âge, le dernier devint Napoléon III, empereur des Français en 1852. Charles Léon DENUELLE, dit Léon Bonaparte 1er fils illégitime Léon fut le premier fils illégitime de Napoléon qu’il eut avec sa maîtresse Éléonore Denuelle. Napoléon reconnut Léon, le fit comte, mais ne le rencontra jamais. Cette naissance révéla à Napoléon qu’il n’était pas responsable de la stérilité du couple qu’il formait avec Joséphine. Alexandre COLONNA WALEWSKi, Alexandre fut le second fils naturel de Napoléon qu'il eut avec Marie Walewska, sa maîtresse polonaise. Il devint ministre et sénateur sous le règne de son cousin Napoléon III. En 1812 à Saint-Cloud, en présence de Marie, Napoléon signa un long document juridique garantissant l'avenir du jeune Alexandre. MARIE- LOUISE, Impératrice des Français Mariée selon la volonté de son père l’empereur d’Autriche François Ier pour répondre à la demande en mariage de Napoléon, elle fut la seconde épouse de l’empereur français. Ce dernier souhaitait une alliance forte avec ce pays et espérait donner naissance à un héritier mâle de son sang. Napoléon II naquit de cette union. Marie-Louise et Napoléon s’aimèrent durant leurs 4 années de mariage, mais elle l’oublia bien vite après l’abdication son époux. Jamais, elle n’alla le retrouver ni sur l’île d’Elbe ni à Sainte-Hélène. Napoléon François Charles BONAPARTE, Napoléon II, Roi de Rome, Duc de Reichstadt Napoléon François Charles Bonaparte Fils légitime unique de Napoléon, il naquit de l’union de l’empereur français avec Marie-Louise d’Autriche sa seconde épouse. Napoléon II, fait roi de Rome à sa naissance, fut 15 jours empereur des Français lors de la seconde abdication de Napoléon. Il connut à peine son père puisqu’à l’âge de 3 ans il quitta la France après sa 1re abdication. Élevé à Vienne, il se documenta beaucoup sur son père qu’il ne revit jamais. Il avait 10 ans lorsque son père décéda. Napoléon II mourut jeune de la tuberculose, à l’âge de 21 ans. Joseph BONAPARTE, Roi de Naples, Roi d’Espagne Frère ainé Joseph Bonaparte est le frère aîné de la fratrie Bonaparte. Il avait 17 ans à la mort de son père. Roi de Naples (1806-08), puis d'Espagne (1808-13), après la 2nde abdication de Napoléon, il s'exila aux États-Unis. La mort de Napoléon, fit de lui le chef de la maison Bonaparte (Lucien ayant été exclu de la succession par Napoléon en 1812). Il mourut en 1844 soit 24 ans après Élisa, décédée en 1820. Lucien BONAPARTE, Politicien, Prince de Canino Frère Lucien a joué un grand rôle lors du coup d’État de 1799 qui conduisit Napoléon au pouvoir. Alors Président du Conseil des Cinq-Cents, il l’avait activement préparé avec notamment Sieyès, Cambacérès et Talleyrand. Il sauva son frère de l'échec de ce coup d'État en réclamant la dissolution du Conseil. Napoléon Premier consul, il nomma Lucien ministre de l'Intérieur à partir du 24 décembre 1799. Néanmoins, Lucien sera le plus indépendant de la fratrie Bonaparte, refusant la tyrannie exercée par son frère. Napoléon l’exclut de sa succession en 1812. Elisa BONAPARTE, Grande-duchesse de Toscane Sœur aînée Aînée de ses sœurs : Élisa Bonaparte était la première fille et la quatrième enfant de Charles-Marie Bonaparte et de Maria-Létizia Ramolino . Elle épousa Félix Baciocchi. Leur mariage civil eut lieu le 1er mai 1797, à Marseille. En juin 1797, Napoléon fait venir sa famille dans son château de Mombello, pour célébrer leur mariage religieux. Le même jour a lieu le mariage de la sœur d'Élisa, Pauline Bonaparte, avec le général Victor-Emmanuel Leclerc. Elle mourut en 1820 soit 16 ans avant sa mère et un an avant Napoléon. Louis BONAPARTE, Roi de Hollande Frère Louis Bonaparte est le 3e fils de Charles-Marie Bonaparte et de Maria-Létizia Ramolino. Il fut entraîné par la destinée hors du commun de Napoléon. Napoléon le maria à Hortense de Beauharnais, fille de Joséphine. Puis, Louis devint roi de Hollande. Les relations entre les deux frères se dégradèrent, Louis finit par abdiquer en faveur de son fils aîné. En 1844, au décès de Joseph, Louis devint le chef de la maison Bonaparte (Lucien ayant été exclu de la succession en 1812). Charles Louis Napoléon BONAPARTE, dit Napoléon III, Empereur Neuveu Charles-Louis est le dernier fils d’Hortense de Beauharnais et de Louis Bonaparte. Napoléon Ier était à la fois : le frère de son père et père adoptif de sa mère, ce qui faisait de lui son oncle et son grand-père. En 1852, il deviendra Napoléon III, Empereur des Français. Caroline BONAPARTE, Reine de Naples Sœur de Napoléon, Caroline dira de son frère : « Que Bonaparte soit un grand homme, et comme il n’y a pas un second en Europe dans tous les sens, guerrier, militaire, politique, je défie même un ennemi de le nier. Ce sera le plus grand homme de notre siècle». Pauline BONAPARTE Sœur Pauline était sa sœur préférée, elle lui resta fidèle même dans sa chute, lui offrant sa fortune en soutien. Elle mourut en 1825 (4 ans après Napoléon), à Rome dans le palais de son second mari Camille Borghèse. Jérôme BONAPARTE, Roi de Westphalie Jérôme est le plus jeune frère de Napoléon. Il ne l’a pas connu jeune enfant, car Napoléon avait déjà quitté le foyer familial pour suivre ses études militaires sur le continent. Leurs relations furent conflictuelles à cause du mariage de Jérôme avec Elizabeth Patterson, rencontrée lors d’une escale de son bateau à Philadelphie. Napoléon exigea la rupture. Ce que Jérôme fit en abandonnant la jeune femme enceinte en Angleterre. Marié selon la volonté de son aîné à Catherine de Wurtemberg, il le nomma par Roi de Westphalie. Napoléon Louis Bonaparte Napoléon-Louis Bonaparte est le deuxième fils du roi de Hollande Louis Bonaparte et d'Hortense de Beauharnais. Il porte le titre de grand-duc de Berg de 1809 à 1815 et est brièvement roi de Hollande sous le nom de Louis II du 1er au 13 juillet 1810, après l’abdication de son père en sa faveur, mais Napoléon annexe les Pays-Bas spoliant ainsi le jeune roi de ses droits. Napoléon-Louis mourra en 1831 en Italie suite à une épidémie de rougeole alors qu’il participait avec son frère aux insurrections dans les territoires pontificaux de l'Italie centrale. Joseph FESCH, Cardinal, Archevêque de Lyon Le Cardinal Fesch, demi-frère de Letitzia Bonaparte est l’oncle de Napoléon Bonaparte. Letitzia et le cardinal ont la même mère. Joseph Fesch avait 13 ans de moins que sa demi-sœur et 6 ans de plus que Napoléon. Enfants, ils partagèrent jeux et études, leur maison se faisant face. Leurs relations restèrent proches. Pour obtenir la reconnaissance de l'Empire par le pape, Napoléon, alors Premier Consul, envoie son oncle comme ambassadeur à la cour de Rome, où il le charge de négocier la venue de Pie VII à Paris pour le sacre. Luigi Barnaba Chiaramonti, Pie VII, Pape Le concordat de 1801 normalise les relations entre le Saint-Siège et la Première République française. L’Église de France tend à s’émanciper de Rome pour devenir une Église nationale soumise au pouvoir civil. Pie VII vint, contre l'avis de sa Curie romaine, sacrer Napoléon Bonaparte empereur des Français à Notre-Dame en 1804. Plusieurs sujets opposent les 2 hommes, en particulier, le refus du pape d’adhérer au blocus continental. En 1812, Napoléon avant de partir pour la Russie, fait enlever Pie VII et le retint à Fontainebleau jusqu’en 1814. Ercole CONSALVI, Cardinal Consalvi était le secrétaire d'État de Pie VII. Quand la France envahit les États pontificaux en 1809, Consalvi quitta Rome pour Paris. En 1810, il refuse d'assister au mariage de Napoléon et de Marie-Louise d'Autriche, car le pape n’a pas invalidé l’union de l'empereur avec Joséphine. Furieux, Napoléon confisque ses biens ainsi que ceux de 12 autres cardinaux. Contraints à se vêtir en noir comme de simples prêtres, ils sont surnommés de « cardinaux noirs ». Libéré en 1813, il rejoint Pie VII à Rome où il fut renommé secrétaire d'État. FRANÇOIS Ier d’Autriche, Empereur du Saint-Empire Beau-père François Ier, neveu de Marie-Antoinette, fut en guerre contre la France pendant vingt-trois ans. Constamment battu par la Napoléon, il se résout à donner sa fille Marie-Louise en mariage à l’Empereur français pour le bien de son empire. François Ier d’Autriche fut le grand-père de François-Joseph, mari de Sissi. Louise Catherine Éléonore DENUELLE de La PLAIGNE, Maîtresse de Bonaparte Mère de son 1er enfant illégitime Maîtresse de Napoléon, elle est la première à lui donner un fils (Léon) et prouva ainsi à Napoléon qu’il n’était pas stérile. Éléonore ne reverra pourtant jamais le père de son enfant. Lorsqu’elle se présentera à Fontainebleau peu après la naissance de l’enfant, il refusera de la recevoir. Elle recevra néanmoins une confortable dote annuelle. Marie WALEWSKA, Comtesse polonaise Maîtresse "La femme polonaise de Napoléon", il la rencontra en 1806 tandis qu’il occupe la Pologne. Lors d'un bal organisé par Talleyrand à Varsovie il lui envoya ce billet :"Je n'ai vu que vous, je n'ai admiré que vous, je ne désire que vous". Ils eurent un fils Alexandre, second fils naturel de l’empereur. Napoléon l’apprit durant son voyage de noces avec Marie-Louise. Marie et Alexandre visitèrent Napoléon lors de son exil à l’île d’Elbe. Elle mourut jeune, en couche, à 31 ans, quatre ans avant Napoléon. Christine BOYER Belle-sœur Première épouse de Lucien Bonaparte. Belle-sœur de Napoléon. Alexandrine de BLESCHAMP, 2e épouse de Lucien Belle-sœur Deuxième épouse de Lucien Bonaparte. Belle-sœur de Napoléon. Joachim MURAT, Militaire Beau-fère Compagnon de Napoléon en Égypte et lors 18 Brumaire. Murat devint son beau-frère en épousant Caroline. Leurs relations furent difficiles. Bonaparte le qualifiait de "coq vaniteux", l’humiliait régulièrement et lui répétait sans cesse qu’il lui devait tout. Murat finit par le trahir. À Sainte-Hélène, Napoléon a regretté de s'être privé de ses services à Waterloo. Ne sachant choisir entre Napoléon et ses opposants coalisés, Murat fut déchu et exécuté par les pays alliés. Marie Julie CLARY, Reine consort de Naples et reine consort d’Espagne Belle-sœur Épouse de Joseph Bonaparte. Sœur de Désirée qui est l’épouse de Bernadotte. Joseph convoitait initialement Désirée, mais dès que Napoléon fit sa rencontre il l’accapara et détourna Joseph vers Julie. Camille BORGHÈSE Beau-frère Deuxième époux de Pauline. Charles Victoire Emmanuel LECLERC En 1797, Napoléon fit épouser à sa petite sœur préférée Charles Victoire Emmanuel Leclerc. Pauline accompagna son mari à Saint-Domingue. Elle eut durant leur mariage de nombreuses aventures avec des soldats du rang ou des officiers. Épouse infidèle, elle s'occupa néanmoins avec courage de son mari lorsqu’il contracta la fièvre jaune. Charles Leclerc mourut le 1er novembre 1802. Le désespoir de Pauline fut spectaculaire, elle se coupa les cheveux et les plaça dans son cercueil. Elisabeth PATTERSON BONAPARTE Belle-sœur Fille d’un commerçant, Elizabeth fut la première épouse de Jérôme. Entré dans la marine, il la rencontra lors d’une escale. Bien que mineur, il abandonna son navire en Martinique pour l’épouser à Philadelphie le 24 décembre 1803 sans le consentement de sa famille. Le couple se rendit en France en 1805 sur un navire américain affrété par son beau-père. Napoléon outré par ce mariage le fit annuler malgré la grossesse d'Elizabeth et les protestations de Jérôme. Le bateau n’ayant pu accoster en France, elle accoucha en Angleterre. Catherine de WURTEMBERG Belle-sœur Deuxième épouse de Jérôme. Jean-Jacques Régis de CAMBACÉRÈS, 2nd Consul, Collaborateur Premier des conseillers de Napoléon, loyal et fidèle, il l’accompagnera jusqu’à sa seconde abdication. Napoléon transmettait à Cambacérès le soin de gérer la France en son absence (durant les guerres). Cambacérès avait une profonde estime pour napoléon, même s’il connaissait ses défauts. En 1809, il écrira de lui : « Il avait l’air de se promener au milieu de sa gloire ». Charles-François LEBRUN, 3ème Consul, Prince-architrésorier Collaborateur Le 13 décembre 1799, Napoléon le nomme troisième consul, chargé en particulier des finances. Sous l’empire en 1804, il devient prince-architrésorier et duc de Plaisance. Il participe à la création de la Cour des comptes. Lors de la chute de Napoléon, il est nommé pair de France par Louis XVIII, mais accepte la charge de grand maître de l’Université pendant les Cent-Jours, ce qui le radiera de la pairie lors du retour de la monarchie. Paul BARRAS, Politicien, Directeur Il fut l’un des cinq premiers directeurs. Cependant, Barras fut le seul à rester en fonction jusqu'à la fin du régime. En 1799, Barras, confia à Napoléon le commandement des troupes de la capitale afin de rétablir l'ordre face aux nombreuses émeutes qui troublaient l'ordre public. C’est aussi Barras qui présenta son ancienne maîtresse Joséphine de Beauharnais à Napoléon Bonaparte. Emmanuel-Joseph SIEYÈS, Politicien, Essayiste Sieyès est ébloui par Bonaparte. Il dira de lui, tirant la leçon du coup d’État du 18 Brumaire, après la réunion du 11 novembre 1799 : « Messieurs, nous avons un maître, ce jeune homme fait tout, peut tout et veut tout ». Louis-Alexandre BERTHIER, Maréchal d’Empire Chef de l’État-Major de Bonaparte, Berthier finit Major général de la Grande armée. Conseiller très proche et loyal de Bonaparte. II prépara avec lui le coup d’État du 18 Brumaire. Berthier se rallia à Louis XVIII qui le fit pair de France. Il mourut défenestré dans des circonstances troubles juste avant la bataille de Waterloo. Napoléon en sera très affecté. Charles- Maurice de TALLEYRAND Ministre des Relations extérieures, il assista au sacre de Napoléon Ier en 1804. L’Empereur eut à son sujet des opinions contrastées et conserva à Sainte-Hélène un mépris profond pour « le plus vil et le plus corrompu des hommes, usant de moyens odieux, qui traite ses ennemis comme s’il devait un jour se réconcilier avec eux, et ses amis comme s’ils devaient devenir ses ennemis », tout en le reconnaissant brillant. Lorsque Napoléon lui lança « Monsieur, vous n’êtes que de la merde dans un bas de soie », Talleyrand répondit « Quel dommage, Messieurs, qu’un si grand homme soit si mal élevé ! ». Joseph FOUCHÉ, Ministre de la Police Collaborateur Ministre de la Police de Napoléon, régulièrement congédié, Napoléon le rappellera toujours même lors des Cent-Jours. À cette date, Fouché dira de lui : « Avant trois mois, je serai plus puissant que lui et s’il ne m’a pas fait fusiller, il sera à mes genoux. Mon devoir est de contrarier tous les projets de l’empereur. Cet homme est revenu de l’île d’Elbe plus fou qu’il n’était parti. Son affaire est réglée, il n’en a pas pour quatre mois. » Fouché avait eu raison… Alexandre ROMANOV, dit ALEXANDRE Ier En 1803, Alexandre dira de lui : « Cet homme est insatiable, son ambition ne connaît pas de bornes ; il est un fléau pour le monde ; il veut la guerre, il l’aura, et le plus tôt sera le mieux ! » Relations conflictuelles. Parfois alliés, parfois ennemis. Avant d'épouser Marie-Louise, Napoléon avait souhaité la main de la jeune sœur d'Alexandre Ier. Ce dernier, peu favorable, tarda à lui répondre. Napoléon vexé opta pour Marie-Louise, son second choix, même s’il donna une version plus glorieuse dans ses mémoires écrites à Sainte-Hélène. GEORGE III, Roi du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande Relations exécrables. 1804, George III fut affecté par une maladie du sang appelée la porphyrie ayant des conséquences sur sa santé mentale. Cela explique la régence de son fils pour diriger le royaume dès 1811. Néanmoins, à l’exception de la paix éphémère signée en 1802 entre la France et le Royaume-Uni, George III et son peuple étaient les ennemis de prédilection de Napoléon. À noter cependant qu’en 1801 « l’Union Act » entra en vigueur et George III en profita pour abandonner le titre de « roi de France » que les souverains anglais et britanniques revendiquaient depuis le XIVe siècle. GEORGE IV, George Augustus Frederick, Prince-régent Héritier de la couronne britannique Relations exécrables, les Anglais éternels ennemis de Napoléon seront finalement les vainqueurs. Le 13 juillet 1815, après sa défaite à Waterloo Napoléon a pensé immigrer aux États-Unis, mais les Anglais sont prêts à tout pour l’intercepter. Napoléon va donc tenter le tout pour le tout en écrivant personnellement au prince de Galles, alors régent du Royaume-Uni, pour qu’il lui accorde l’asile. Le futur roi George IV (il accède au trône en 1820) ignorera cette lettre : le « général Bonaparte » sera conduit à bord du Bellérophon pour conduire ce prisonnier sur l’île de Sainte-Hélène. FRÉDÉRICK- GUILLAUME III, Roi de Prusse Ennemi Timide sous l'emprise de sa femme, Frederick Guillaume de Prusse tergiversait et eut du mal à s'imposer entre Alexandre Ier et Napoléon. Longtemps, il préféra rester neutre ce qui expliqua le peu d'estime que Napoléon lui réservait. Louise de Prusse, Reine de Prusse Ennemie Très belle femme, très remontée contre les attaques des armées françaises, elle détestait Napoléon. Elle parut en uniforme de colonel de son régiment sur le champ de bataille d'Eylau. Charles IV d'Espagne Napoléon organise la chute de la famille royale espagnole : à l’entrevue de Bayonne, Charles IV d'Espagne abdique et échange son trône contre des terres et des revenus en France et Ferdinand renonce à la couronne d'Espagne, Napoléon Ier désigne son frère Joseph comme roi d'Espagne le 10 mai 1808, mais un soulèvement du peuple entraîne une longue et sanglante guerre entre les deux pays. FERDINAND VII, Prince d’Espagne, Prince des Asturies, Roi d’Espagne Napoléon organise la chute de la famille royale espagnole : en 1808 à Madrid, le peuple renverse Charles IV au profit de son fils Ferdinand VII. Napoléon Ier ne reconnaît pas Ferdinand VII. À l’entrevue de Bayonne, Charles IV d'Espagne abdique et échange son trône contre des terres et des revenus en France et Ferdinand renonce à la couronne d'Espagne, Napoléon Ier désigne son frère Joseph comme roi d'Espagne, mais un soulèvement du peuple entraîne une longue et sanglante guerre entre les deux pays. Jean-Baptiste Jules BERNADOTTE, Militaire, Roi Bernadotte fut l’époux de la première fiancée de Napoléon et beau-frère de Joseph. Ses relations avec Napoléon furent conflictuelles. Il ne participa pas au coup d’État du 18 brumaire. Maréchal d’Empire, il fut de toutes les batailles importantes. Bernadotte fut choisi par la Suède comme héritier du trône. Napoléon accepta à contrecœur de le laisser partir. Ses descendants sont toujours sur le trône de Suède. Napoléon à Sainte-Hélène : « Nous ne nous sommes pas entendus ; à présent il est trop tard. Il a ses intérêts ; sa politique et la mienne ne pourront franchement s'accorder. » Désirée CLARY, Reine consort de Suède et Norvège Connaissance, épouse de Bernadotte Première fiancée de Napoléon Bonaparte. Joseph était initialement tombé amoureux de la jeune fille, mais Napoléon l’avait détourné vers Julie pour s’accorder à lui-même les faveurs de Désirée. Mais, revenus à Paris, Napoléon tomba sous le charme de Joséphine et oublia Désirée. LOUIS XVIII, Louis Stanislas Xavier de FRANCE, Roi de France et de Navarre Frère de Louis XVI, héritier légitime du trône pour les royalistes, il considérait Napoléon Bonaparte comme un usurpateur de trône. Leurs relations étaient difficiles, mais au final, ce sont les souverains européens, vainqueurs de Napoléon, qui décidèrent de remettre Louis XVIII sur son trône, d’où le nom de « Restauration » donné au règne de Louis XVIII après la seconde abdication de Napoléon. Il était plus intelligent que ce que nombre d’historiens veulent parfois bien lui prêter. Néanmoins, être en concurrence avec Napoléon était comme pour tous, une difficulté dont nombreux se seraient passés. LOUIS-PHILIPPE Ier, Louis-Philippe d’ORLÉANS, Roi des Français En mourant, dans un codicille de son testament écrit le 16 avril 1821 à Longwood House, Napoléon avait manifesté le désir d’être inhumé « sur les bords de la Seine, au milieu de ce peuple français [qu’il avait] tant aimé ». Adolphe Thiers, nouveau Président du Conseil de Louis-Philippe, et historien du Consulat et de l’Empire, réalisa son vœu et l’orchestra le retour de la dépouille mortuaire de Napoléon comme un grand « coup » politique. Louis Fauvelet de BOURRIENNE, Diplomate, Politicien Secrétaire de NApoléon Ami de collège de Napoléon à l’école militaire de Brienne, il deviendra son secrétaire particulier lors de la première campagne d’Italie. Puis Napoléon le nommera conseiller d’État. Mais Bourrienne était peu scrupuleux en affaires et serait à l’origine de plusieurs malversations ou de spéculer sur la vente de marchandises anglaises en plein blocus continental. Leur relation sera définitivement rompue quand en 1814, Bourrienne devient directeur des postes puis député de l’Yonne. Il fit faillite à la Restauration et perdit la raison. François-Joseph TALMA, Acteur Baryton et acteur préféré de Bonaparte, il fut un célèbre sociétaire de la Comédie-Française. Napoléon était très théâtral dans sa façon d’être. Champion de la communication, il savait donner une dimension à ses actes que ce soit victoires ou défaites. Ces qualités reconnues furent perfectionnées, grâce aux cours que Napoléon prit avec Talma. Jean-Baptiste KLEBER, Militaire Ami Proche de Napoléon, Kleber mourut assassiné au Caire, le même jour que Desaix. Napoléon lui avait confié le commandement suprême de l’Armée en Égypte. Le transfert des cendres vers sa ville natale dans la cathédrale de Strasbourg sera autorisé sous Louis XVIII. Louis Charles Antoine DESAIX, Militaire, Général de division Desaix rencontra Napoléon pendant la première campagne d’Italie. Desaix participa à la Campagne d’Égypte. Il mourra en Italie lors de la seconde Campagne, le même jour que Kleber, en sauvant l’Armée française lors de la bataille de Marengo. Napoléon qui l’appréciait le pleura. François-Christophe KELLERMANN, Politicien, Militaire Seul maréchal d'Empire à avoir été général sous l'ancien régime Bonaparte écrivit à Carnot, lorsque le Directoire voulut l’associer à Kellermann à la tête de l'armée d'Italie : « Réunir Kellermann et moi, c'est vouloir tout perdre. Ce général a sans doute plus d'expérience et fera mieux la guerre que moi ; mais tous deux ensemble nous la ferons mal, et je ne puis pas servir volontiers avec un homme qui se croit le premier général de l'Europe. » Charles Pierre François AUGEREAU, Maréchal d’Empire Augereau fut le seul maréchal d’Empire à avoir servi dans sa jeunesse dans l'armée prussienne pour combattre contre l’Empire ottoman. Il fut de toutes les grandes campagnes. En 1814, il se rallia à Louis XVIII qui le fit pair de France. Napoléon le déclarera « traite à la France » et ne le reprendra pas durant les 100 jours. Napoléon aura des termes durs envers lui dans ses mémoires à Sainte-Hélène : « Augereau, qui comme guerrier a de belles pages dans l'histoire, manquait essentiellement de ténacité dans le succès. Il était toujours comme fatigué, comme découragé par la victoire même ; il en avait toujours assez ». Jean LANNES, Maréchal d'Empire Proche de Napoléon, Lannes fut de la Campagne d’Égypte. Avec Davout, Masséna et Suchet, ils étaient les seuls maréchaux capables de diriger une armée en l’absence de l’empereur. Lannes accompagna Bonaparte à Erfurt pour son entretien avec Alexandre Ier au sujet de leur alliance. À cette occasion, Alexandre le décora du cordon de l'ordre de Saint-André, que Lannes portera avec l'autorisation personnelle de Napoléon. Lannes mourut à Essling peu après la bataille. Très loyal à Napoléon, ses propos furent élogieux dans son mémorial de Sainte-Hélène. Napoléon Bonaparte fut le parrain de son fils est aîné. Michel DUROC, Militaire Compagnon d’Égypte, Duroc fut surnommé « l’ombre de Napoléon ». Il était proche de lui, lors du bal donné à Varsovie par Talleyrand en 1807, Duroc fit l’entremetteur portant les billets enflammés de Napoléon à Marie Waleswska. Sous l’empire, il le nomma grand maréchal du palais, spécialement chargé de veiller à la sûreté de sa personne impériale. Il tomba au champ d'honneur à la bataille de Bautzen en Saxe. Une station de métro porte son nom dans le 7e arrondissement (lignes 10 et 13). Michel NEY, Militaire Ney servit sous Kleber, Masséna et Moreau. Surnommé « l’infatigable », il n’avait peur de rien. Ney eut de mauvaises relations avec Soult et Masséna. À Fontainebleau, il pressa l’Empereur d’abdiquer pour se rallier aux Bourbons. Premier maréchal à abandonner Napoléon, il fut fait pair de France par Louis XVIII, mais sera condamné à mort à la suite de son action durant les 100 jours où, parti pour ramener Bonaparte « dans une cage de lions » il se rallia à lui, fut condamné à mort et exécuté. Emmanuel de GROUCHY, Militaire eau-frère de Condorcet, Grouchy avait été un proche de Moreau et de Flahaut. "Petit dernier" d'une longue lignée de maréchaux d'Empire, seul maréchal de la promotion de 1815, Napoléon lui reprocha de graves erreurs de commandement en n’apportant pas son soutien de 34 000 hommes le 18 juin à Waterloo « La conduite du maréchal Grouchy était aussi imprévisible que si, sur sa route, son armée eût éprouvé un tremblement de terre qui l’eût engloutie ». Thomas Alexandre Davy de La Pailleterie, dit le général DUMAS, Militaire, Général de division Général de la Révolution française, c’est un mulâtre : son père noble l’a eu avec son esclave à Saint-Domingue. Bonaparte choisit le général Dumas pour commander la cavalerie de l'armée d'Orient durant l’expédition d’Égypte. C’est l’un des postes les plus prestigieux. Murat et Leclerc, le futur mari de Pauline Bonaparte, furent sous ses ordres. Jean-de-dieu SOULT Soult fut un des rares maréchaux capables de diriger une armée en l’absence de l’Empereur. Soult fut sous les ordres de Moreau, Kléber, Masséna et ses relations furent tendues avec Suchet et Joseph Bonaparte en Espagne. Il se rallie à Louis XVIII, mais pendant les 100 jours Napoléon le promut Major général des Armées pour succéder à Berthier décédé. Nommé pair de France par Charles X, il eut une riche carrière politique sous Louis Philippe, ce dernier lui remit le titre de Maréchal général de France. Józef Antoni PONIATOWSKI Surnommé le Bayard polonais, Poniatowski est le neveu du roi de Pologne. Il rentre dans l’armée autrichienne et se rallie à Napoléon qui le nomme ministre de la guerre du Grand-Duché de Varsovie. Élevé à la dignité de Maréchal d’Empire, il est l’unique général étranger à qui cette dignité fut attribuée. Il mourra noyé lors de la bataille de Leipzig. À Sainte-Hélène, l'empereur dit de lui : « le vrai roi de Pologne, c'était Poniatowski. Il en réunissait tous les titres, il en avait tous les talents Jean RAPP Aide de camp de Desaix, il fit campagne d’Égypte à ses côtés où Bonaparte le remarqua. À la mort de Desaix à Marengo, Napoléon le prit comme aide de camp et le garda jusqu’en 1814. Proche de Napoléon, il effectuera de nombreuses missions de confiance. En 1809, Rapp empêcha Frédéric Staps d’assassiner Napoléon. Proche Joséphine, Rapp le blâma lors de son divorce. À la restauration, il fut nommé pair de France par Louis XVIII puis premier chambellan et maître de la garde-robe en 1820. Jean Ambroise Baston de LARIBOISIÈRE, Général Bien que plus âgé, son amitié avec Bonaparte fut sincère. Tous deux se sont connus dans le régiment d’artillerie de la Fère. Lariboisière fut chargé par Napoléon le 24 juin 1807 de construire sur le Niémen le radeau qui servit aux conférences entre Napoléon et Alexandre Ier. Pour Lariboisière, la victoire de la Moskowa pendant la Campagne de Russie fut endeuillée par la mort de son fils mortellement blessé. Affaibli par cette perte, il mourut sur le chemin de retour vers Paris. Sa belle-fille Élisa de Lariboisière, épouse de son fils décédée sans héritier offrit sa fortune à la fondation d’un hôpital parisien. Elle fut attribuée à l’Hôpital Lariboisière construit rapidement à la suite de l’épidémie de choléra de 1832. André MASSENA, Militaire Masséna était avec Davout, Lannes et Suchet les seuls maréchaux capables de diriger une armée en l’absence de l’Empereur. Masséna avait 37 ans et une réputation bien établie pour prendre le commandement en chef de l'armée d'Italie lorsque Bonaparte de 10 ans son cadet fut nommé. « Masséna, a dit Napoléon à Sainte-Hélène, était d'un rare courage et d'une ténacité remarquable. Son talent croissait par l'excès du péril ». Il échoua cependant contre Wellington au Portugal. Rallié aux Bourbons à la restauration il fut nommé pair de France. Louis-Gabriel SUCHET Napoléon déclare à Sainte-Hélène que « s'il avait eu deux maréchaux comme Suchet en Espagne, non seulement il aurait conquis la péninsule, mais il l'aurait aussi gardée. Son esprit juste, conciliant, administratif, son tact militaire et sa bravoure lui avaient fait obtenir des succès inouïs. Il est fâcheux, disait-il, que des souverains ne puissent pas improviser des hommes comme celui-là. » Il a épousé Rose Clary, la sœur aînée de Désirée et Julie Clary, épouses de Bernadotte et Joseph Bonaparte. Étienne-Jacques-Joseph MACDONALD, Militaire D’origine écossaise, le jeune Macdonald débuta sous les ordres de Pichegru pendant la Révolution française. Il participa au coup d’État du 18 brumaire. Après Wagram, Napoléon dit à Macdonald : « C'est à vous et à l'artillerie de ma garde que je dois une partie de cette journée... À présent, c'est entre nous à la vie et à la mort. » Après la première abdication, il accepta de la prairie de Louis XVIII et refusa tout poste pendant les 100 jours. Le 10 août 1830, lors de sa dernière apparition officielle, il présenta à l'Assemblée la couronne royale de Louis-Philippe. Malgré tout, Napoléon aura de bons mots pour lui dans son mémorial : « McDonald avait une grande loyauté ». Dominique-Jean LARREY, Chirurgien Médecin et chirurgien militaire français, Larrey est le père de la médecine d’urgence. Chirurgien en chef de la Grande armée, il suivit Napoléon dans toutes ces campagnes. En Égypte, il embauma Kléber assassiné. Larrey a appartenu à la Franc-Maçonnerie. Il est celui qui amputa les deux jambes de Lannes, mais n’a pas pu le sauver. En revanche, c’est grâce à Larrey que Philippe de Ségur eut sa jambe épargnée pendant la guerre d’Espagne. Son fils Hippolyte sera médecin-chef de l'armée et chirurgien de Napoléon III. Auguste Frédéric Louis Viesse de MARMONT, Militaire Marmont connut une ascension fulgurante dans le sillage de Bonaparte, rencontré au siège de Toulon en 1793. Bonaparte le jugeait mauvais militaire, mais aimait son grand cœur : « la vanité a perdu le duc de Raguse. La postérité flétrira justement sa vie, pourtant son cœur vaudra mieux que sa mémoire. » Il fut choisi pour des missions éloignées du théâtre des opérations militaires. Ses qualités d’homme d’affaires ne furent pas meilleures : tentatives industrielles pour fabriquer du sucre de betterave et spéculations hasardeuses et continuelles compromirent gravement son crédit et sa fortune. La maréchale réclama avec fracas sa séparation de biens. Pierre de VILLENEUVE Villeneuve participa à la guerre d’indépendance des États-Unis et à l’expédition d’Égypte. Il fut le Commandant en chef de la flotte franco-espagnole lors de la bataille de Trafalgar qui se solda par une défaite, la mort de l’Amiral Nelson et le suicide de Villeneuve peu de temps après. Cette défaite anéantit le projet de Napoléon, d’envahir l’Angleterre par la France. Jugement de Napoléon dans ces mémoires de Sainte-Hélène : « Avec plus de vigueur, Villeneuve eût pu rendre l’attaque du Royaume-Uni praticable, sa mollesse vint tout perdre ». Jean-Andoche JUNOT, duc d’ABRANTÈS, Militaire Proche de Bonaparte il fut son secrétaire à Toulon : « il avait une belle écriture ». Bonaparte le surnomma de « Junot la Tempête », car il était incontrôlable. Gravement blessé en Espagne dans l’armée de Masséna contre Wellington, il gardera des troubles du comportement et n’obtiendra jamais le bâton de maréchal. Il est le grand-oncle de la mère du poète Pierre Louÿs. Gilbert du MOTIER de La FAYETTE, Militaire Durant son règne, Napoléon prit ses distances avec Lafayette. Après les Cent-Jours, Lafayette participa à la déchéance de l'Empereur. Dans ses mémoires à Sainte-Hélène, Napoléon le qualifiera de « un niais, sans talents civils ni militaires, un esprit borné, un caractère dissimulé ». Jean Victor Marie MOREAU, Militaire Napoléon aurait voulu lui donner la main de Caroline, mais cette dernière lui préféra Murat et Napoléon céda pour le bonheur de sa plus jeune sœur. Moreau épousa une amie de Joséphine. Il participa au coup d’État du 18 brumaire. Sous les ordres de Pichegru à ses débuts, les deux hommes devinrent amis. Cette relation lui vaudra des ennuis et l’obligea à s’exiler aux USA suite au procès Cadoudal. Nommé Fed-Marechal de l’armée russe par Alexandre Ier sur recommandation de Bernadotte, il fut tué lors de la bataille de Dresde. Louis XVIII le fit maréchal de France à titre posthume. Gaspard MONGE, Mathématicien, Politicien Napoléon et Monge furent de très bons amis et leurs épouses (Joséphine) aussi. Les deux hommes firent connaissance lors de la première campagne d’Italie pour laquelle Monge fut nommé membre de la commission des Sciences et des Arts. Il fut également chargé de mission dans l’expédition d’Égypte. Monge participa à la création de l’école Polytechnique avec Carnot et celle des Arts et Métiers avec Berthollet, Chaptal et Laplace. Monge fut également Membre du Conseil des Cinq-Cents et du Sénat. Pierre-Simon de LAPLACE, Mathématicien, Astronome, Physicien En 1785, Laplace fut l’examinateur de mathématique de Bonaparte, candidat à l’école militaire de Paris section artillerie. Devenu Consul, il le nomma ministre de l’Intérieur, mais le démissionna très vite, le trouvant inapte à la politique. À propos de son « Traité de Mécanique céleste », Napoléon l'apostropha, furieux : « Comment, vous donnez les lois de toute la création et, dans tout votre livre, vous ne parlez pas une seule fois de l'existence de Dieu ! – Sire, répondit Laplace, je n'avais pas besoin de cette hypothèse ». Lazare CARNOT, Physicien, Mathématicien, Politicien Carnot fut Directeur du Directoire, puis ministre de la Guerre du Consulat pendant 6 mois, avant de demander à Napoléon de se retirer de la vie politique. Carnot vota contre l'établissement de l'Empire en 1804. Ministre de l'Intérieur durant les Cent-Jours, il fut aussi membre de l'Académie des Sciences dont Napoléon Bonaparte était le Président. André-Marie AMPÈRE, Mathématicien, Physicien Bonaparte est airecteur de l'Académie des Sciences Membre de l'Académie des Sciences dont Napoléon Bonaparte est le président. En 1808, Napoléon le nomme inspecteur général de l'Université française impériale. Louis Nicolas DAVOUT, Maréchal d'empire Davout rencontra Bonaparte, grâce à Desaix. Il joua un rôle majeur lors des guerres napoléoniennes. Il est considéré comme le meilleur subordonné de Napoléon sur le plan tactique, seul maréchal de l'Empire resté invaincu au cours de sa carrière militaire. Il fut désigné gouverneur général du duché de Varsovie puis commandant en chef de l'armée d'Allemagne en l'absence de l'Empereur. Napoléon le nomme ministre de la Guerre durant les Cent-Jours. Après la défaite de Waterloo, il se retire dans ses terres de Savigny-sur-Orge. Claude Louis BERTHOLLET, Chimiste Berthollet et Monge étaient les scientifiques les plus proches de Napoléon. Il fit leur connaissance pendant le siège de Mantoue (Italie). Ils participèrent à la campagne d’Égypte. Napoléon avait une confiance absolue en Berthollet, lorsqu’une question scientifique était controversée, Napoléon avait coutume de dire « Je demanderai à Berthollet ». Berthollet fut le professeur de chimie de Napoléon. L’Empereur le fit comte, puis il devint pair de France sous la Restauration, son manque de fidélité à l’Empereur lui fut reproché. Nicolas CONTÉ, Ingénieur, Chimiste, Aéorostier Bonaparte est directeur de l'Académie des Sciences Membre de l'Académie des Sciences, il participa à l’expédition d’Égypte en tant que chef de brigade des aérostiers. Sa présence fut saluée, car son esprit inventif et ingénieux lui a permis de fabriquer tout le matériel que les Anglais avaient coulé lors de la bataille navale d’Aboukir (moulins à vent, draps, monnaie, appareils de chirurgie, outils, armes, etc.). Napoléon disait de lui : « Conte, qui était à la tête des aéronautes, homme universel, ayant le goût, les connaissances et le génie des arts, précieux dans un pays éloigné, bon à tout, capable de créer les arts de la France au milieu des déserts de l'Arabie ». Jean-Baptiste BIOT, Physicien, Astronome, Mathématicien Napoléon était le directeur Académie des Sciences. Les relations entre Biot et Bonaparte étaient cordiales, mais distantes surtout après l’exécution du Duc d’Enghien. Bonaparte le sut et lui refusa systématiquement la Légion d’honneur chaque fois que Laplace la demandait pour lui, arguant que le scientifique était trop jeune. Biot n’obtint cette décoration qu’après la chute de l’Empire. François ARAGO, Astronome, Physicien, Politicien Bonaparte est directeur de l'Académie des Sciences Membre de l'Académie des Sciences dont Napoléon Bonaparte est le président. Alessandro VOLTA, Physicien Membre de l'Académie des Sciences dont Napoléon Bonaparte était le président. Napoléon en récompense de son invention pour la pile électrique éleva Volta au titre de comte du Royaume en 1810. Napoléon était alors roi d’Italie. Bernard Germain LACEPEDE, Politicien, Zoologiste Membre de l'Académie des Sciences dont Napoléon Bonaparte est le président. Louis Joseph GAY-LUSSAC, Chimiste, Physicien Membre de l'Académie des Sciences dont Napoléon Bonaparte est le président. Jean-Nicolas CORVISART-DESMARETS, Médecin Il fut le médecin personnel de Napoléon et de Joséphine, Napoléon affirmera : « Je ne crois pas à la médecine, mais je crois en Corvisart ». En tant que premier médecin de Sa Majesté Impériale, Corvisart assiste au lever et au coucher de l'Empereur deux jours par semaine, le mercredi et le samedi. Il accompagne son impérial patient, dont il dissipe les malaises par une hygiène alimentaire stricte. Corvisart est aussi membre de l'Académie des Sciences dont Napoléon est le président. Marie François Xavier BICHAT, Médecin Biologiste, Physiologiste Bonaparte est directeur de l'Académie des Sciences François BARBÉ- MARBOIS, Diplomate, Politicien Collaborateur Barbé-Marbois était un ministre du Trésor conciliant pour Napoléon Bonaparte. Il s’acquitta médiocrement de la vente de la Louisiane aux Américains et eut une gestion catastrophique du Trésor de l’État, lorsque Napoléon lui demanda des millions pour la campagne d’Allemagne. Dépassé par les événements, il se laissa manipuler par le peu recommandable Ouvrard. Il s’ensuivit une énorme crise financière. Napoléon limogea son ministre à son retour d’Austerlitz. Pierre Samuel Du PONT de NEMOURS, Économiste, Politicien, Diplomate Connaissance Du Pont de Nemours s’exila aux États-Unis, le 1er janvier 1800, lorsque Napoléon conquit le pouvoir. Là-bas, Nemours menait une carrière de conseiller auprès du président Jefferson tout en étant proche de l’Industrie. En 1803, il fut l’instigateur et le conseiller du président des États-Unis, pour le rachat de la Louisiane. En 1814, tandis que Napoléon abdiqua, il fut nommé par Talleyrand secrétaire du gouvernement provisoire. Il quitta la France pour les États-Unis durant les Cent-Jours. Jean-Antoine CHAPTAL, Médecin, Chimiste, Politicien Membre de l'Académie des Sciences dont Napoléon Bonaparte est le président. En parallèle de ses travaux scientifiques et ses cours à l’école Polytechnique en chimie végétale, Chaptal fut nommé ministre de l'Intérieur par Bonaparte, succédant ainsi à Lucien. Chaptal participa à la création de nombreuses écoles dont les Arts et Métiers, ou l'école de sages-femmes de l'Hospice de la maternité de Paris. Il mourut dans la pauvreté, ruiné par les dettes de son fils. Étienne-Denis PASQUIER, Préfet de police Connaissance Préfet de Paris, en 1812, Pasquier ne parvint pas à empêcher le complot des généraux Malet et Lahorie : il fut arrêté et conduit avec Savary à la prison de la Force, dont il ne sortit que grâce à l'intervention du général Hulin. Malgré cet incident, il fut maintenu en fonctions et servit Napoléon Ier avec zèle. Durant les Cent-Jours, l'Empereur l’ignore. Sous la Seconde Restauration, il est réhabilité et devient garde des Sceaux et ministre de l'Intérieur par intérim dans le cabinet Fouché-Talleyrand. Anne Jean Marie René SAVARY, Militaire Collaborateur Remarqué par le général Bonaparte, il devient son aide de camp, puis le Premier consul lui confie plusieurs missions spéciales. En 1803, il dénoue le complot de Cadoudal avant de tenir le premier rôle dans l'exécution du duc d'Enghien en mars 1804. Proche du Premier consul et de sa famille, il épouse une parente de Joséphine de Beauharnais. Il remplacera Fouché au ministère de l’Intérieur et de la Police lorsque ce dernier sera congédié. Armand de CAULAINCOURT, Militaire, Diplomate « Maret, duc de Bassano et Caulaincourt, deux hommes de cœur et de droiture » C’est en ces termes que Napoléon, les qualifia durant son exil à Sainte-Hélène. Caulaincourt était un diplomate apprécié. Même ses adversaires politiques ont reconnu son intégrité et son sens de l’honneur. Hugues- Bernard MARET, Politicien, Diplomate « Maret, duc de Bassano et Caulaincourt, deux hommes de cœur et de droiture », c’est en ces termes que Napoléon, les qualifia durant son exil à Sainte-Hélène. Intelligent, gros travailleur et discret, Maret était le chef de Napoléon. Son fils Napoléon Maret de Bassano fut plus tard grand chambellan de l'empereur Napoléon III. Joseph Léopold Sigisbert HUGO, Militaire Connaissance Fils d’un adjudant de l’armée royale Joseph fut colonel, puis général d’Empire. Proche de Joseph Bonaparte, il officiera dans les différents royaumes de Joseph, Naples d’abord, Madrid ensuite lorsque l’aîné des Bonaparte devint roi d’Espagne. Pendant les Cent-Jours, il assurera la défense de Thionville. Il prit sa retraite en 1824 et mourut à 54 ans, son fils Victor avait 26 ans. Louis Philippe de SÉGUR Descendant de Louis XIII et d’Henri IV. Le père de Louis-Philippe fut le ministre de la Guerre de Louis XVI. Charles Bonaparte lui écrivit pour obtenir de Louis XVI une bourse d’études militaires pour ses fils. Il fréquenta Voltaire dans sa jeunesse. Ambassadeur de France en Russie, il fut apprécié par Catherine II, grand-mère d’Alexandre Ier. Napoléon le nomma grand maître des cérémonies. Louis XVIII le fit pair France. Son petit-fils épousera Sophie Rostopchine la future comtesse de Ségur. Philippe Paul de SÉGUR Sous les ordres de Macdonald, puis de Joseph Bonaparte alors Roi de Naples, Ségur devint aide de camp de l’Empereur pendant la campagne de Russie. Napoléon s’intéressa à sa plume d’écrivain et d’historien. Nommé pair de France par Louis XVIII, il devint ensuite administrateur de compagnies de chemin de fer. Il est l’oncle par alliance de Sophie Rostopchine, comtesse de Ségur. Membre de l’Académie française, son « Histoire de Napoléon et la Grande armée en 1812 » est précieuse pour les historiens. Laure JUNOT, Écrivain Leurs mères étaient amies, c’est ce qui explique l’indulgence de Napoléon envers la délurée duchesse d’Abrantès. Il lui reprochera quand même les débordements de son salon où elle invitait des personnalités clairement opposées à l’Empereur, sans compter qu’elle fut la maîtresse du diplomate autrichien Metternich lorsqu’il était ambassadeur d’Autriche en France. Elle ne se ralliera pas à Napoléon durant les Cent-Jours, et s’affichera au contraire en faveur du retour des Bourbons sur le trône. Juliette RÉCAMIER, Salonnière Juliette, l’égérie du Tout-Paris, avait d’abord été subjuguée par ce jeune général devenu Premier consul. Ce dernier n’était pas insensible aux charmes de la jeune fille, il a même souhaité qu’elle fît partie de sa Cour, ce qu’elle refusa. Sa proximité avec Mme de Staël n’a pas joué en sa faveur et la conduisit, elle aussi, à devoir s’exiler à plus de 40 lieux de Paris afin qu’elle cesse ses salons trop médisants sur la personne de l’Empereur. Jacques NECKER, Politicien, Économiste Dans son dernier ouvrage « Dernières vues de politique et de finance », Necker y décrit Bonaparte comme l’homme nécessaire, ce qui vexa Napoléon et l’irrita au plus haut point, et incrimina Germaine de Staël la rendant responsable de l’influence néfaste sur son père vieillissant. Germaine de STAËL, Écrivain, Intellectuelle Elle aurait tellement voulu lui plaire. Elle a cherché à le séduire grâce à son érudition et sa verve, mais Napoléon préférait les jolies femmes soumises à leurs maris. Napoléon n’a eu de cesse tout au long de son règne de se débarrasser d’elle en l’exilant hors de Paris d’abord, hors de France ensuite. « Mais qu’est-ce que le monde sans Paris », se plaignait-elle. Curieusement, aussi intelligente que fût Mme de Staël, elle se révéla à de nombreuses reprises, extrêmement maladroite envers Napoléon, faisant justement le contraire de ce qu’elle aurait dû faire pour faire partie des siens. François- René CHATEAUBRIAND, Écrivain, Politicien, Diplomatie Pro-royaliste Ils eurent des relations compliquées. Chateaubriand écrira de lui dans ses Mémoires d’outre-tombe : « Mon admiration a été grande et sincère alors même que j’attaquais Napoléon avec le plus de vivacité », « Cet homme, dont j’admire le génie et dont j’abhorre le despotisme », ou encore « Vivant il avait manqué le monde. Mort il le conquiert ». Benjamin CONSTANT de REBECQUE, Écrivain, Politicien, Intellectuel Opposant politique Les deux hommes eurent des relations conflictuelles, car sous le consulat, Benjamin était le chef de l’opposition libérale. De surcroît, il est l’amant officiel de Mme de Staël, que l’empereur exècre. Néanmoins, Benjamin se ralliera à Napoléon durant les Cent-Jours. Par l’intermédiaire de Juliette Récamier, il sera sollicité pour participer à la rédaction de l’acte additionnel aux Constitutions de l’empire. Pendant la restauration, il sera élu député et le restera jusqu’à sa mort en 1830. Joseph-Marie DEGÉRANDO ou de GÉRANDO, Linguiste, Proche de Lucien Bonaparte, ce dernier le nomma secrétaire général de son ministère de l’intérieur en 1804, poste qu’il conservera pendant 17 ans. Gérando accompagna Napoléon en Italie en 1805 et fut chargé de reformer l’administration en Toscane sur le modèle français. Il fut nommé grand officier de la Légion d’honneur et devint conseiller d’État. François Pascal Simon GÉRARD, Peintre d’Histoire Portraitiste Tout comme Jacques-Louis David et Antoine-Jean Gros, François Gérard fait partie des peintres du Consulat et de l’Empire. Il fut choisi pour représenter la victoire d’Austerlitz pour le salon de 1808. Gérard peindra le portrait de l’impératrice Marie-Louise, puis celui du roi de Rome, seul fils légitime de Napoléon. Charles de FLAHAUT de la BILLARDERIE, Militaire, Diplomate Flahaut, fils naturel de Talleyrand et aide de camp de l’Empereur durant les Cent-Jours. Amant de Caroline puis d’Hortense. Ils eurent avec cette dernière un fils, Charles de Morny. Il est plausible que Napoléon III puisse être également le fils d’Hortense et Flahaut, car à sa naissance, ils étaient déjà amants. Ce qui signifierait dans ce cas que le grand-père Napléon III serait Talleyrand et n’aurait pas de sang Bonaparte dans les veines. Flahaut soutint l’abdication en faveur de Napoléon II. Il souhaita accompagner Napoléon à Sainte-Hélène, mais sa mère l’en empêcha. Jacques-Louis DAVID, Peintre, Politicien David représenta Napoléon couronnant Joséphine dans le "Le sacre de Napoléon". Cette idée plut à l’Empereur. Fervent admirateur, David dit de lui : « Quelle belle tête il a ! C’est pur, c’est grand, c’est beau comme l’antique ! … C’est un homme auquel on aurait élevé des autels dans l’antiquité… Bonaparte est mon héros. » Ludwig van BEETHOVEN, Compositeur Le compositeur fut subjugué par l’élan de liberté qui régnait à Paris depuis la Révolution et l’arrivée de Napoléon. Il décide de lui dédicacer sa 3e symphonie, qu’il imagine grandiose, brisant tous les codes, héroïque. Mais la déception du musicien est immense lorsque Bonaparte se fait sacrer empereur. De rage, il raya le nom de Bonaparte sur son manuscrit et l’intitula finalement la « Symphonie héroïque » avec comme sous-titre « à la mémoire d’un grand homme » et la dédicace à l’un de ses mécènes, le prince Lebkowitz. Johann Wolfgang von GOETHE, Écrivain, Botaniste Goethe, grand auteur allemand, rencontra Madame de Staël qui alla lui rendre visite en Allemagne en 1803 à Weimar. Napoléon le rencontra à Erfurt. Goethe admirait Napoléon. Il écrira de lui : « Laissez tranquille mon Empereur », « Plus Napoléon sera connu, plus il sera grand ». Franz Joseph HAYDN, Compositeur Affecté par les décès de ses jeunes frères quelques années plus tôt, la santé d’Haydn déclina. Il ne composa plus et ne termina pas son dernier quatuor opus 103. Il fit une dernière apparition le 27 mars 1808 pour un ultime concert de La Création sous la direction d’Antonio Salieri. Haydn mourut le 31 mai 1809 à Vienne, tandis que la ville était occupée par les troupes napoléoniennes. Napoléon n’alla pas lui-même se recueillir sur la dépouille du grand maître, il se fit néanmoins représenter lors de son enterrement. Fiodor ROSTOPCHINE Lors de la campagne de Russie, Napoléon peu après être entré dans Moscou eut à faire face à un incendie organisé par Rostopchine, le gouverneur de Moscou, qui avait préféré brûler sa ville plutôt que de la laisser piller par la Grande Armée. Sans vivres ni toit, Napoléon et ses troupes ne purent rester affronter l'hiver russe et durent se replier pour rentrer à Paris. Cette retraite fut une véritable débâcle. Ce premier puissant échec pour Napoléon fut le début de son déclin. Clément METTERNICH, Politicien, Diplomate Ministre des Affaires étrangères, Metternich consacra sa vie à maintenir en Europe une société « d'Ancien Régime » face aux bouleversements de la Révolution française et à concilier les intérêts autrichiens dans l’équilibre des puissances européennes. Ses relations avec Napoléon furent souvent tendues, même s'il œuvra pour la réussite du mariage de l’empereur avec Marie-Louise. En 1809, l’Autriche s’alliera à Napoléon, pour mieux l’abattre le moment venu, à cette date Metternich dira de Napoléon « Il est le Souverain de l’Europe ». Arthur WELLESLEY, Militaire, Politicien Wellesley fut le premier duc de Wellington. Héros de Waterloo, ce général battit l'Empereur Napoléon Ier. À la suite de cette défaite, Napoléon se livra aux Britanniques qui le retinrent prisonnier sur l’île de Sainte-Hélène au milieu de l’atlantique sud. Henri BEYLE dit Stendhal, Romancier Stendhal écrivit une biographie intitulée « La vie de Napoléon ». Témoin privilégié, il fit toutes les campagnes militaires à partir de 1800, sauf deux : la campagne d’Autriche en 1805 (il est alors à Marseille) et la guerre d’Espagne de 1808-1809 (il est à Brunswick). Il fut membre du corps des commissaires des guerres, puis responsable chargé de la Direction générale des approvisionnements durant la campagne de Russie. Il dira de l’empereur : « Plus la vérité tout entière sera connue, plus Bonaparte sera grand ». Victor HUGO, Écrivain, Homme politique Victor Hugo n’était encore qu’un enfant durant le règne de Napoléon. Il n’avait que 13 ans lors de la seconde abdication de l’Empereur. Son père et son oncle étaient deux généraux de l’armée française. Bien plus tard, il écrivit à propos de l’empereur « Vous n’admirez pas Napoléon ! Mais qui admirez-vous donc ? » Honoré de Balzac, Romancier Balzac avait 16 ans lors de la seconde abdication de Napoléon. Plus tard, il écrivit de lui : « Qui pourra jamais expliquer, peindre ou comprendre Napoléon ? Un homme qu’on représente les bras croisés, et qui a tout fait ! (…) un homme qui pouvait tout faire, parce qu’il voulait tout ; prodigieux phénomène de volonté, domptant une maladie par une bataille, et qui cependant devait mourir d’une maladie dans un lit après avoir vécu au milieu des balles et des boulets ; un homme qui avait dans la tête un code et une épée, la parole et l’action. » Alexandre Dumas (père), Romancier Alexandre Dumas n’avait que 13 ans lors de la seconde abdication. Son père fut général de brigade dans l’armée napoléonienne, premier général de couleur noire. Ce dernier accompagna Napoléon en Égypte. Plus tard, son fils écrira sur le Premier consul : « Ainsi, à l’âge de vingt-sept ans, Bonaparte tient d’une main l’épée qui divise les états et de l’autre la balance qui pèse les rois. Le Directoire a beau lui tracer sa voie, il marche dans la sienne : s’il ne commande pas encore, il n’obéit déjà plus ». Roustam Raza, Mamelock de Napoléon Enlevé alors qu’il n’était qu’un enfant, Roustam devient esclave. À 15 ans, en Égypte, il fut affranchi et intégré un corps de cavalerie de mamelouks. Après la campagne d’Égypte, sa vie bascule, il repart avec Napoléon et le suivra comme son ombre. Il participe à sa toilette, son repas, entretient ses armes, est aussi son garde du corps, dormant en travers de sa porte. En 1814, après l'abdication et la tentative de suicide de Napoléon, Roustam refusa de le suivre sur l’île d’Elbe, effrayé d’être accusé de tentative d'assassinat au poison pour le compte de l'Angleterre, il s’enfuit. Napoléon en sera blessé. Thomas JEFFERSON, Politicien, 3ème Président des Etats-Unis Jefferson envoie Monroe et Livingstone auprès de Napoléon pour négocier l'achat de La Nouvelle-Orléans. Ils se voient offrir l'ensemble de la Louisiane française, soit un territoire de 2,1 millions de km2, pour la somme de 60 millions de francs-or (15 millions de $). Jefferson approuve cet achat qui est ratifié par le Congrès le 30 avril 1803. La souveraineté américaine entre en vigueur le 20 décembre 1803 (acte du Louisiana Purchase). Cette annexion double la surface des États-Unis. Elle représente l'un des plus beaux succès politiques de Jefferson. Gabriel-Julien OUVRARD, Banquier Napoléon eut plusieurs fois des déconvenues avec le banquier Ouvrard, l’un des fondateurs des Négociants réunis. À son retour d’Austerlitz, Napoléon révoqua son ministre du Trésor, Barbé-Marbois coupable d’avoir fait à Ouvrard une confiance excessive alors que le Trésor public lui réclamait 141 millions de francs-or. Plus tard, Ouvrard fut à nouveau arrêté par Napoléon à la suite d’une entreprise initiée par Fouché à l’insu de Napoléon pour négocier la paix avec le Royaume-Uni. James MONROE, 5ème Président des Etats-Unis Jefferson envoie Monroe et Livingstone auprès de Napoléon pour négocier l'achat de La Nouvelle-Orléans. Ils se voient offrir l'ensemble de la Louisiane française, soit un territoire de 2,1 millions de km2, pour la somme de 60 millions de francs-or (15 millions de $). Jefferson approuve cet achat qui est ratifié par le Congrès le 30 avril 1803. La souveraineté américaine entre en vigueur le 20 décembre 1803 (acte du Louisiana Purchase). Cette annexion double la surface des États-Unis. Elle représente l'un des plus beaux succès politiques de Jefferson. William PITT, dit William Pitt le Jeune, Premier Ministre Britannique Pitt et Bonaparte ne s’entendaient pas. Leur détestation réciproque n’arrangeait rien à la situation des deux pays qui furent en guerre pendant plus de 10 années, à l’exception de la trêve de la paix d’Amiens en 1802 qui ne dura que 13 mois. Pitt fut vainqueur de Napoléon à Trafalgar en 1805. Il ne dégusta pas longtemps cette victoire, car deux mois plus tard, la 3e coalition échoua à Austerlitz. Pitt mourut un mois plus tard en janvier 1806, à 46 ans. Charles James FOX, Politicien anglais Fox fut nommé Secrétaire d'État aux Affaires étrangères, après la mort de Pitt en 1806. Les relations entre Napoléon et Fox étaient tendues, mais respectueuses. L’Empereur français pensa vraiment à cet instant pouvoir avoir une politique plus constructive avec les Anglais. Mais Fox mourut 8 mois après, ce qui replongea les relations entre les deux pays dans le chaos. Louis- Antoine de BOURBON- CONDÉ, duc d’Enghien, Militaire Dans ses mémoires, Bonaparte indiqua que Talleyrand l'avait convaincu d’arrêter le duc d'Enghien, mais revendiqua l'exécution comme sa décision personnelle. L’importance du rôle de Talleyrand dans l’exécution du duc d’Enghien suscita un débat à la Restauration, date à laquelle, Talleyrand fit disparaître tous les documents se rapportant à cette affaire. Il nia par la suite avoir pris part à cette exécution, dans une annexe de ses mémoires. Jean-Charles PICHEGRU Professeur de mathématique de Napoléon à l’école militaire de Brienne, Général en chef des armées de Sambre-et-Meuse en 1795, Pichegru fut l’ami de Moreau et de quelques monarchistes, ce qui le conduisit à devenir royaliste. Il participa à la conspiration de Cadoudal qui planifiait un attentat pour éliminer Napoléon. Dénoncé et arrêté par Fouché, il fut emprisonné, puis retrouvé suicidé dans sa cellule. Georges CADOUDAL, Général Chouan Cadoudal réfugié en Angleterre après l’attentat de la rue Saint-Nicaise, il organisa un nouveau complot contre Bonaparte en 1804. Pichegru devait prendre la tête du gouvernement et proclamer Louis XVIII roi de France, le duc d’Enghien devait être présenté aux armées par Moreau. La conspiration fut déjouée, les conspirateurs arrêtés. Le duc d’Enghien fut exécuté, Pichegru se suicida dans sa cellule, Moreau s’exila aux États-Unis et Cadoudal fut guillotiné. Il fut fait Maréchal de France à titre posthume et sa famille fut anoblie par Louis XVIII. Horatio NELSON, Amiral britannique Héros britannique vainqueur de Trafalgar contre la flotte française de Charles de Villeneuve, Nelson y perdit néanmoins la vie. Napoléon redoutait l’excellence de la marine britannique, avec ce brillant amiral à sa tête. Nelson avait coulé l’ensemble de la flotte française lors de la bataille d’Aboukir durant la campagne d’Égypte. Marie-Antoine CARÊME dit « Antonin » Cuisinier de Talleyrand lors de congrès de Vienne, Antonin Carême était « Le chef des cuisiniers et le cuisinier des chefs ». « Tout bon diplomate doit avoir un bon cuisinier, car la diplomatie commence à table », disait le ministre des Relations extérieures français. Il fut aussi au service de Napoléon Ier, de George IV (roi d’Angleterre) et d’Alexandre Ier. Jean-Baptiste BIOT, Physicien, Astronome, Mathématicien Napoléon était le directeur Académie des Sciences. Les relations entre Biot et Bonaparte étaient cordiales, mais distantes surtout après l’exécution du Duc d’Enghien. Bonaparte le sut et lui refusa systématiquement la Légion d’honneur chaque fois que Laplace la demandait pour lui, arguant que le scientifique était trop jeune. Biot n’obtint cette décoration qu’après la chute de l’Empire. Clément METTERNICH, Politicien, Diplomate Pauline FOURÈS, dite Bellilote Maîtresse de Napoléon au Caire. Napoléon fut tenté de quitter Joséphine pour Pauline lorsqu'il apprit par Junot que Joséphine le trompait en son absence. Pauline et Napoléon tentèrent d'avoir des enfants, mais n'y parvinrent pas. Quand Napoléon quitta Le Caire, Pauline devint la maîtresse de Jean-Baptiste Kléber.